Le stress, l’anxiété, l’angoisse et les crises de panique sont l’expression des différentes intensités de la peur. Le stress ce n’est rien de moins que de la peur. C’est le cerveau reptilien à la base du cerveau qui est convaincu qu’il y a encore un mammouth à fuir ou à chasser pour notre survie. Le rôle du cerveau reptilien est d’assurer notre survie. Le cerveau reptilien interprète les tracas de l’homme moderne comme si sa survie en dépendait. Ici, je fais référence aux émotions de stress qui ne mettent pas réellement notre intégrité physique en danger.
Prenons par exemple le stress engendré par le besoin de performance que s’impose l’être humain que cela soit dans son rôle professionnel, familial ou personnel. La peur de ne jamais en faire assez. La peur de ne pas en faire assez par rapport à qui ? Par rapport à quoi ? La peur de ce que les autres pourraient penser si je n’en fais pas assez. L’être humain croit très souvent que cet état d’alerte constant est normal et qu’il doit apprendre à vivre avec ou bien que ce soit lui le problème. Ce qui vient, par la suite, créer du stress, car vous ne vous sentez pas normal. C’est à ce moment que l'être humain tombe dans la spirale sans fin des pensées qui entretiennent les émotions. Plus vous pensez à ce qui vous stress, à ce qui vous fait peur, plus vous allez ressentir du stress qui pourrait évoluer vers des états internes plus grands comme l’anxiété, l’angoisse et les crises de panique.
Il est possible d’apprendre à identifier les déclencheurs conscients, voire même inconscients de la peur. Il est également possible d’apprendre à réguler cette émotion et ainsi apprendre, au fil du temps et d’un processus personnel à chaque être humain, que malgré ce qui se passe à l’extérieur de nous, notre état interne n’en soit pas altéré, que nous conservons le contrôle de notre état interne.
Toutes les émotions sont normales, il n’existe pas des émotions positives ou négatives. L’étymologie du mot émotion vient de « e motion » qui veut dire en mouvement. Les émotions sont le signal qu’il y a un besoin qui est ou qui n’est pas répondu. Apprendre à accueillir ce mouvement au lieu de le combattre d’où l’expression « combattre son stress ». Combattre une émotion ne fait que l’accroitre, l’amplifier. Apprendre à accueillir ses émotions est l’une des principales clés vers un bien-être interne.